Qui suis-je ?
Psychomotricienne diplômée de l’école de Lille depuis 2018, j’ai choisi de faire ce métier pour exercer auprès des personnes âgées. En effet, parallèlement à mes études, j’ai eu l’opportunité de travailler durant de nombreux étés dans un service de soins de suite et de réadaptation et cela m’a fortement sensibilisée à la question du vieillissement et des conséquences qu’il peut avoir sur l’identité du sujet.
Afin de développer mes compétences auprès de cette population, j’ai choisi, lors de ma troisième année d’étude, d’effectuer mon stage professionnel en EHPAD, dans une Unité de Vie Alzheimer (UVA) et dans un accueil de jour. Cela m’a permis de comprendre les conséquences de cette maladie sur le corps de l’individu, j’ai appris à adapter ma posture et à trouver de nouvelles manières de communiquer, de leur apporter du bien-être. J’ai rédigé mon mémoire sur le thème suivant: “Sentiment continu d’exister et maladie d’Alzheimer, comment la psychomotricité peut-elle réactiver ce sentiment?”. Après mon diplôme, j’ai eu la chance d’intervenir au sein de l’association Bistrot mémoire à Rennes et d’échanger sur ce thème avec des personnes atteintes de cette pathologie ou avec les aidants familiaux.
La psychomotricité est encore trop souvent associée à la petite enfance mais elle a pourtant tout son sens auprès des personnes âgées, j’ai à cœur de développer cette pratique auprès de ce public.
En parallèle de mon activité libérale, je travaille dans un établissement médico-social accompagnant des enfants et des adolescents en souffrance psychique entrainant des difficultés dans le lien et la relation à l’autre, à soi et des difficultés d’apprentissage.
D’un point de vue plus personnel j’aime tout ce qui touche à la nature, passer du temps dehors, jardiner. Je suis très sensible aux animaux, plus particulièrement aux chats et aux chevaux que j’aime utiliser comme médiateurs. Je suis sensible à la musique, au chant, à la danse… J’ai à cœur de lier ce qui m’anime à ma pratique de psychomotricienne, de pouvoir utiliser ces médiations plus spécifiques pour entrer en lien et rencontrer l’autre.